mardi 15 mai 2012



   
Sujet proposé sur le partage

   « Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même », dit le prophète Mahomet dans l’un de ses Hadiths.
   Mais la société arabo-musulmane est-elle fidèle au discours du prophète ?

   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs.

Rédaction

   Intolérance,  cachée sous l’arrogance... les guerres et leurs conséquences, c’est ce qui marque le plus notre histoire en dépit de tous les ordres imposés par Dieu et par son prophète sur nous en tant que Musulmans  comme cela est prêché dans ce Hadith selon lequel « Nul d’entre nous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même ». Une question très importante reste sans réponse : qu’en est-il pour la société arabo-musulmane quant au respect du discours de notre prophète..?

   Il est fort clair que ces honorables paroles n’ont pratiquement  plus de place dans notre vie d’aujourd’hui. Orgueil, arrogance et égoïsme sont les traits de notre société. On constate bien qu’on est dans une recherche vaine d’amour, de fraternité et de solidarité, les liens qui nous unissaient jadis en tant qu’Arabo-musulmans réunis pour le meilleur comme pour le pire s’envolent peu à peu s’ils n’ont pas déjà disparus car ce qui s’était produit entre l’Egypte et l’Algérie en est un parfait exemple ; deux pays partageant la même langue et la même religion s’apprêtent à s’entretuer pour un misérable match de Football. Où sont-passés tous les principes de tolérance et de fraternité sur lesquels est fondée notre croyance ? Nul n’a su répondre. D’autre part, les sentiments de solidarité et de compassion, supposés liés les Musulmans sont en risque « d’extinction » ; en effet, personne n’est en position de nier que le même sang coule dans nos veines.
   Pire, bras croisés, on regarde nos frères en Palestine se faire massacrer, sans même penser à réagir ou à bouger le petit doigt.

   Il n’en reste pas moins vrai qu’il convient d’avouer heureusement, l’existence d’une minorité de Musulmans dignes de ce nom ayant encore la force et le courage de soutenir la fraternité et de se mettre du côté de la solidarité, citons comme exemple les associations et les organisations humanitaires et de charité.

   Bref, une chose est sûre : les paroles de notre prophète Mahomet, sont comme écrites au bord d’une plage or, les vagues de l’égoïsme et de l’indifférence peuvent probablement les effacer mais elles demeurent malgré tout le signe d’une grandeur universelle voire éternelle.



Sujet proposé :

     Vous êtes journaliste ; votre rédacteur en chef vous demande de rédiger un article portant sur l’ « amour » et ayant comme titre :
« L’amour entre raison et passion »
     Cet article contribuerait à votre célébrité en se faisant beaucoup d’écho pour sa cohérence et pour son  originalité.

Rédaction

       L'amour est présent dans notre vie dès l'origine du temps. On a tous vécu des expériences amoureuses où on est à la recherche de notre âme-sœur. Mais, les avis sont toujours mitigés à propos de ce sujet. Nombreux sont ceux qui pensent que l'amour nous aveugle sur la réalité, mais d'autres ne partagent pas ce point de vue.

      D'abord, quand on est amoureux, on ne peut pas discerner les défauts de l'être aimé même s'ils sont impardonnables. On ne voit que ses qualités et plus tard, on sera choqué par la vérité amère. Le meilleur exemple est le proverbe disant : " L'amour rend aveugle".

      En plus, l'amour excessif cache la vérité des choses. On ne voit aucune difficulté et nul problème et par suite on ne prend pas les mesures nécessaires. On vit dans un rêve, dans un paradis et on néglige toutes les choses qui nous connectent à la réalité. Ce qui conduit à l'autodestruction. Les exemples sont divers comme celui de Madame Bovary de Gustave Flaubert. Cette femme a vécu dans un monde séparé de la réalité, mais elle finit par se donner la mort.

       Cependant, l'amour nous rend aveugle. Parfois, grâce à l'amour on peut voir les choses plus claires.

       En effet, L'amour raisonnable et sincère nous donne l'opportunité de comprendre ce sentiment et de le vivre. On aura toujours quelqu'un qui nous aide, qui nous guide et qui nous conseille. Donc on aura l'opportunité de vivre une vraie histoire d'amour et on s'éloignera des faux-préjugés.

        En guise de conclusion, L'amour peut, dans certains cas, rendre l'individu aveugle sur la réalité et on sombre dans les mensonges et dans le bovarysme. Mais, on ne peut pas nier que l'amour parfois nous aide à  être honnête avec soi même et à vivre une histoire d'amour sans être éloigné de la réalité.
Sujet proposé :

Selon un proverbe allemand,  « l’amour voit les roses sans épines » en ce qu’il nous aveugle sur la réalité des choses.

  Partagez-vous cette attitude ?

  Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou des citations d’auteurs.

Rédaction
      Depuis la nuit des temps, l’amour a toujours été un sujet de conflits et de débats pour les artistes, les philosophes, les psychologues et mêmes les gens simples, chacun avait sa propre vue en ce qui concerne l’amour et à ce sujet, les Allemands nous ont sorti leur fameux : «L’amour voit les roses sans épines » qui voit qu’il nous aveugle sur la réalité des choses.

      D’abord, on ne peut nier que l’amour malgré toutes ses rêveries et ses fantaisies joue un rôle important dans la vie de l’individu en la rendant plus riche, plus agréable voire plus saine car une existence sans sentiments pour la réchauffer est une existence maigre, sèche et froide et comme le dit Alfred de Musset : « Il y a de la malchance à ne pas être aimé, mais il y a du malheur à ne point aimer ».
   En plus, et contrairement au proverbe allemand déjà cité, l’amour nous permet de voir les choses en face sans masque, de faire face aux réalités, de nous donne le courage d’affronter tous les obstacles de la vie et de regarder vers d’autres horizons car on sait qu’il y a toujours quelqu’un pour nous réconforter et pour nous consoler quand tout va mal, et à ce sujet le proverbe dit : «  L’amour ce n’est pas regarder l’un l’autre c’est regarder ensemble la même direction ».
    En  outre, en amour, on retrouve les sourires perdus et les joies lointaines et on regagne le bonheur de vivre. Nombreux sont ceux qui étaient déprimés et voyaient la vie en noir en se cachant dans leur trous et en évitant la réalité avant que l’amour ne frappe à leurs portes pour leur ouvrir les yeux sur le monde et les mettre en mode : vie ! Une autre fois. Et comme dit le proverbe indien : «  comme la pauvreté fait les voleurs, l’amour les poètes ».
    Certes, l’amour est une source d’énergie et d’espoir pour nous tous mais on ne peut pas nier que parfois à force d’aimer, on se concentre sur le bien aimé et ses qualités et on oublie le reste car en effet, en cas d’amour excessif, on a l’impression de devenir aveugle et ne plus apercevoir tout ce qui nous entoure : la réalité, les problèmes, la vie quotidienne, ainsi, « L’amour rend aveugle, mais l’amour doit rendre aveugle car il a sa propre lumière éblouissante » .
En plus, pour certains, être amoureux c’est vivre renfermé avec le bien aimé dans cette bulle de savon dans ce monde rose où tout va bien et où la vie est belle ; mais ce n’est pas toujours le cas bien évidemment.
   
   En guise de conclusion, l’amour peut transporter l’individu vers d’autres univers et le faire vivre en fantaisie qui le conduira sûrement à l’échec Mais il peut être une complète source de bonheur si on le manie avec raison et prudence.

Sujet proposé :

  
   « J’ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l’amour : car les limites de pierre ne sauraient arrêter l’amour, et ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter », affirme Roméo avec Beaucoup d’enthousiasme.

   Mais de nos jours, peut-on encore parler de sacrifice et de dévouement en amour ?

   Vous développerez sur la question un essai argumentatif cohérent et illustré par des exemples précis et/ou par des citations d’auteurs.

Rédaction

    « L’amour est la force la plus puissante de l’univers » affirme Gandhi. Certes l’amour est souvent considéré comme étant le suprême sentiment humain et nul ne peut imaginer la vie sans l’amour. Mais l’amour, est-il encore considéré comme un sentiment important de nos jours et est-on vraiment prêt aujourd’hui à tout sacrifier pour l’amour ?

    
    D’ores et déjà, dans notre vie moderne tout est matérialisé, on ne cherche que son propre bénéfice et essaye de profiter de tout, c’est pour cela que l’amour a perdu sa vraie valeur et il n’est plus considéré comme une priorité ou comme un sentiment noble et sacré qu’on doit faire pour le garder ; d’ailleurs, dans nos sociétés modernes on remarque que mariages d’amour sont de plus en plus rares par rapport aux mariages de raison.
   En outre, bien qu’on ne saurait être sage en aimant ni aimer étant sage on peut affirmer que l’amour est devenu plus ou moins contrôlé par la raison de nos jour, il a perdu son aspect passionné car les relations humaines de nos jours sont devenues de plus en plus tendues et glaciales.
   Cependant, on ne peut pas nier que l’amour passionné, existe encore, car l’être humain a toujours besoin d’une âme intime, à côté de lui ; dans cette perspective, Morin affirme que « la beauté de l’amour est dans l’interpénétration de la vérité de l’autre ou soi, de celle de soi en l’autre, c’est de trouver sa vérité à travers  l’altérité » et tant qu’on est conscient des rôles de l’amour dans notre vie et de combien est-il difficile et rare de vivre l’amour le vrai, on serait capable à tout sacrifier pour le garder.
   Sinon, comment explique-t-on l’effet d’une histoire d’amour, écoutée, regardée ou lire dans un roman sur l’individu ? Que parce que l’homme est toujours à la recherche de l’amour, ce sentiment qu’il est vraiment en peine de définir mais qu’il a aussi peur de ne jamais le rencontrer.


    En guise de conclusion, l’amour reste toujours une valeur humaine précieuse qui nous aide à se débarrasser de la méditation stérile sur nous  mène et sur le monde qui nous entoure car comme a affirmé Saint-Exupéry « aimer ce n’est pas se regarder l’un l’autre, aimer c’est regarder ensemble dans la même direction »  donc le vrai amour mérite le sacrifice et le dévouement.

Sujet proposé :

   Vous êtes journaliste ; votre rédacteur en chef vous demande de rédiger un article portant sur l’ « amour » et ayant comme titre :

« L’amour entre raison et passion »

Cet article contribuerait à votre célébrité en se faisant beaucoup d’écho pour sa cohérence et pour son originalité.


Rédaction
L’amour entre raison et passion 

   L’avez-vous déjà ressenti ? Monsieur ? Madame ?
   Ce pouvoir divin qui s’empare de vous pour bouleverser d’un coup votre existence, cette puissance miraculeuse qui vous saisit brusquement pour vous trouver à un moment magique abandonné(e) : cœur, corps et âme à un certain heureux élu.
   Avez-vous déjà vécu cette expérience à la fois douce et cruelle ?
   La réponse est évidente. Eh bien, lequel était concerné ? Votre tête ou votre cœur ?
   Nul ne peut nier que l’expérience amoureuse est une perte de raison, de toute limite de rêve et de tout rapport avec le réel et avec le quotidien. C’est une fuite vers un monde plus ouvert, vers des horizons magiques dont seuls, vous et votre bien-aimé(e) connaissez le passage. Quand on aime, on ne cherche pas à savoir son identité ou à connaitre ses origines. On l’aime juste pour qui il est et non pour ce qu’il parait. Jeune ou adulte, quand on aime, on oublie son âge et tout ce qui va avec, c’est pour cela que le proverbe a affirmé qu’ « il n’y a point de l’amour mûr ou mature ».
   D’autre part, on remarque bien que l’amour est une longue parlée par les cœurs et par les esprits. Cette émotion touche en première place les sentiments des êtres humains et non leurs pensées, ceci est expliqué par Diderot qui a lié la passion amoureuse à l’esprit en pensant que « L’amour ôte l’esprit à ceux qui en ont et en donne à ceux qui en ont pas ».
    En outre, on sait parfaitement qu’en étant amoureux, on ne fait pas de calcul ; ainsi,  «  Mon âme-sœur m’appartient et tout ce que j’ai est à lui offrir » : c’est bien la devise de la majorité des couples ayant des relations amoureuses supposées sincères, et l’histoire d’une jeune femme que j’ai personnellement connue en est un parfait exemple : dévouée à son chéri, elle a sacrifié tout ce qu’elle avait afin de pouvoir le sauver de l’obscurité de la prison.

   Cependant, on ne peut non plus ignorer qu’il existe maintes relations fondées sur la raison. Un grand nombre de personnes ont une conception adéquate au proverbe selon lequel « L’amour est aveugle mais le mariage lui rend la vue  ». Ils cherchent donc à patienter et à  longtemps réfléchir avant de prendre leur décision dans le but de bien réussir leur vie conjugale. De plus, il faudrait aussi se souvenir des excellents comédiens qui font sans cesse les jolis-cœurs en espérant tomber sur la bonne personne ayant un compte bancaire bien plaisant.

   Bref, on peut ainsi conclure que la relation amoureuse est principalement une  affection qui est loin de refléter la conséquence heureuse de ce que nous sommes mais qui est la cause mystérieuse de ce que nous devenons à force d’aimer.
Aimer, c’est une passion, mêlée des fois à la raison, que ce soit dans le sens négatif ou positif du terme.

Cela n’est-il pas d’ailleurs  favorable à ce que vous pensez ?

Thème : Guerre et Paix
§     Sujet : Albert Jacquard écrit : « S’affronter, c’est être front à front, c’est-à-dire intelligence à intelligence, et non force contre force. »
      Cette conception vous paraît- elle un bon moyen pour inventer la paix ?

                                           Devoir Rédigé

          Le monde contemporain semble pris entre les guerres toujours renaissantes et les conférences sur le désarmement ; cette cohabitation paradoxale de la violence et d’une sincère aspiration à la paix est peut- être ce par quoi se définit l’homme moderne. Albert Jacquard, scientifique moderne, soucieux d’éthique, souligne ce paradoxe en proposant que l’on fasse des forces d’affrontement des forces de construction pacifique. Il  redéfinit ainsi le verbe « s’affronter » : « c’est être front à front, intelligence à intelligence, et non force contre force ».
         C’est pourquoi nous pouvons d’abord nous demander si les conflits permanents de l’univers ne sont pas mis en échec par la volonté de paix ; puis il faudra mettre à l’épreuve la solution que propose Jacquard.

        Le monde moderne est agité par des conflits dont l’ampleur n’a jamais été égalée. Non seulement notre siècle a connu deux guerres mondiales mais, aujourd’hui encore, le moindre affrontement entre deux puissances politiques perturbe les relations diplomatiques internationales. La situation est telle que des crédits monumentaux sont accordés à l’armement au détriment de la culture, par exemple. D’autre part, l’homme moderne fait preuve d’une irresponsabilité notoire en ne prenant pas en compte les conséquences sur un avenir immédiat de certaines de ses activités belliqueuses. L’exemple le plus flagrant est celui des manipulations nucléaires : le problème des déchets est renvoyé dans le futur. Pour satisfaire notre volonté de puissance, nous condamnons par avance nos descendants. Jean Rostand définit ainsi cette folie meurtrière : « On tue un homme, on est un assassin. On tue des milliers d’hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu. »
        Qui plus est, la matière grise elle- même est au service de la destruction. L’intelligence humaine se développe contre son semblable, les hommes agissent «  force contre force », pour reprendre les termes de Jacquard. Saint- Exupéry considère d’ailleurs la guerre comme « une maladie » qui serait donc contagieuse. Les progrès techniques ne semblent pas aller dans le sens de la paix, à en juger par la multiplication et la sophistication des armes. LeCVIIIsiècle croyait en un progrès humain passant par l’évolution technologique et le CCesiècle ruine cette prétention.
         La Paix paraît donc n’être qu’un vain mot, réduit à la valeur de slogan pour écologiste en mal de programme. En effet s’il faut « inventer la paix », c’est qu’elle ne se trouve pas à l’état naturel. Cette proposition donne de l’humanité une définition en termes négatifs et pessimistes. Pourtant, il existe dans le monde une contestation pacifique à la mesure des conflits. Une autre lutte s’engage qui, comme l’a montré Rabelais, « n’entreprendr(a) guerre qu’ (elle n’ait) essayé tous les arts et moyens de paix ». Se multiplient les mouvements pacifistes : en Allemagne, contre les armes nucléaires de tous bords qui menacent sa sécurité plus qu’elles ne l’assurent ; en Israël ou, malgré la situation de guerre permanente, des hommes ont pris conscience de l’engrenage fatal ou conduisent les affrontements sans trêve.
         La conception de Jacquard découle de cette situation ambiguë. L’auteur propose de passer de la rivalité à l’émulation. L’allitération en « F » qui joue entre « front à front » et « force contre force » insiste sur cette métamorphose à opérer. Ce projet repose sur la croyance en une intelligence enfin comprise dans son sens plein, et suppose un consensus des esprits scientifiques. Il s’agit désormais de pratiquer l’universalisation des connaissances au lieu d’être atteint de jalousie chronique quant à ses propres découvertes. Les congrès internationaux, nombreux, sont le signe de cette émulation scientifique, qui devrait s’étendre à tous les projets humains.
        Ce qui fait les conflits mondiaux est la même idée que ce qui peut donner naissance à la Paix : l’idée d’un monde dont les parties ne peuvent être indépendantes les unes des autres, d’un tout qui, s’il n’est pas homogène, n’en reste pas moins un ensemble indissociable. La mondialité des affrontements, au sens négatif du terme, est aussi peut- être la solution, en ce qu’elle permet de s’affronter, au sens positif que lui donne Jacquard. Sa conception d’invention de la Paix abolit toutes les frontières politiques et diplomatiques.
        C’est le travail de la raison qui est à l’œuvre ici. Le verbe « s’affronter » n’a pas d’acception négative : le front, zone solide et traditionnellement symbolique de la force obtuse, devient ce qui abrite l’intelligence, l’attribut le plus évident du penseur. L’idée n’en est pas neuve et Diderot, à l’Article « Paix » de L’Encyclopédie exprimait déjà ainsi sa pensée : « Si la raison gouvernait les hommes, si elle avait sur les chefs des nations l’empire qui lui est dû, on ne les verrait point se livrer inconsidérément aux fureurs de la guerre. » Jacquard envisage une construction à long terme d’une humanité enfin sensée, responsable de ses actes et consciente des dangers de certaines de ses réalisations. Certains autres esprits scientifiques ont remis en doute, de la même manière, leurs propres découvertes parce qu’elles avaient des conséquences néfastes pour l’humanité, tels Einstein ou Oppenheimer.
         Ce qui est en jeu dans ce généreux projet, c’est la finalité de l’histoire humaine et l’influence que peut exercer l’homme sur son propre destin. Le philosophe Karl Jaspers fait preuve lui aussi d’optimisme lorsqu’il affirme : « il n’est pas possible de préciser formellement le but final de l’histoire ; mais il est possible de préciser un but qui est lui- même la condition à remplir pour que les plus hautes possibilités de l’homme s’ouvrent à lui : l’unité de l’humanité. »

Thème 1: L’homme et la science
1er sujet : « On ne doit pas craindre le progrès technique »
a.      Trouvez trois arguments pour soutenir cette affirmation et illustrez chacun d’eux par un exemple.
b.      Défendez la thèse inverse en empruntant un exemple à la littérature et un exemple au cinéma.

a.      La crainte du progrès technique est infondée : en effet, elle témoigne généralement de la méconnaissance de la technique en question (il en est ainsi pour tout ce qui touche aux nouvelles technologies comme celle du nucléaire ; de plus, on peut constater que les problèmes de sécurité sont en général pris en charge grâce au progrès technique lui-même (dans le domaine des trains, les progrès de la vitesse vont de pair avec les progrès de la sécurité qui font l’objet d’études et de travaux spécifiques) .
Enfin,  il est clair que le progrès technique améliore notre vie plus qu’il ne la menace (on peut penser aux progrès réalisés en médecine grâce à des instruments exploratoires comme le scanner ou l’échographie).

b.      La peur du progrès technique est justifiée : en effet, ce « progrès » n’est pas toujours maîtrisé et peut engendrer des catastrophes aux conséquences incalculables (accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl). 
De surcroît, l’homme peut devenir l’esclave des machines qu’il a construites (comme l’illustre la scène du film de Chaplin, Les Temps Modernes qui montre Charlot entraîné dans les engrenages d’une immense machine).
Enfin, on peut regretter le manque d’information du grand public en ce qui concerne les recherches scientifiques et techniques (le secret parfois entretenu dans ce domaine engendre inévitablement des incompréhensions et des angoisses).


Thème 2 : L’appel de la modernité
2ème Sujet : Avez-vous éprouvé en vous-même l’envie de résister à l’uniformisation des  consommations et des modes de vie que nous impose le monde actuel ?          
                  Présentez votre position de façon argumentée.
a- Thèse 1 : L’uniformisation des consommations et des modes de vie se  présente comme une réduction de nos actions et de nos désirs à un nombre limité d’activité et de produits standardisés.


Argument1 : En effet, les formes de consommation moderne sont de plus en plus normalisées et massives.
Exemple 1 : Il en est ainsi pour les produits de consommation courante fabriqués à des milliers d’exemplaires selon les modes de l’instant.
Argument 2 : Cette uniformisation s’étend également au domaine culturel.
Exemple 2 : On note en effet un développement sans précédent d’une  « culture de masse » symbolisée par la télévision.
Argument3 : Ces phénomènes de consommation de masse ont investi notre mode de vie et l’ensemble de no activités.
Exemple3 : Les loisirs, par exemple, sont de plus en plus une « industrie » qui fait des voyages ou des sorties des produits de consommation courante.
                     b –  Thèse 2 : Résister à cette uniformisation suppose que nous en ayant conscience et que nous soyons capables d’inventer, grâce à notre éducation et notre imagination, une vie qui échappe aux modes et aux modèles de la société de consommation.
Argument1 : Résister à cette uniformisation, c’est d’abord en prendre conscience. Or les phénomènes de masse et de mode ne sont souvent pas perçus comme tels par les consommateurs.
Exemple 1 : Ainsi, dans le domaine de la mode vestimentaire, tel croit se démarquer qui ne fait que suivre un mouvement déjà lancé.
Argument 2 : L’éducation a une part de responsabilité importante dan cette prise de conscience.
Exemple 2 : L’enseignement de l’histoire, de la philosophie, celui des livres nous apprennent à prendre du recul par rapport aux effets de la mode. (Voir Les Caractères de La Bruyère, Ch. « De la Mode »).
Argument3 : L’essentiel est d’avoir assez d’imagination pour inventer un mode de vie et de consommation qui échappe à l’uniformité.
Exemple3 : Un exemple de cette originalité nous est donné par le personnage de Diderot: le Neveu de Rameau.
                  c – Thèse 3 : C’est ainsi que nous pourrons conquérir non seulement une forme d’indépendance mais aussi une véritable identité.
Argument1 : Ce qui est en jeu dans la résistance à l’uniformisation, c’est notre propre liberté.

 Exemple1 : Pour le choix des études ou d’un métier qui correspondent à nos goûts, il est par exemple essentiel de préserver notre liberté de décision au lieu d’imiter des modèles qui ne nous sont pas adaptés.
Argument 2 : Cela ne signifie pas que nous puissions totalement échapper à des phénomènes de masse.
Exemple2 : Le mouvement du « retour à la terre » au début des années 1970 qui marquait le refus de la société de consommation de masse est devenu lui-même, toutes proportions gardées, un phénomène collectif qui a pu se figer en stéréotype.
 Argument3 : Il n’en reste pas moins nécessaire de préserver notre liberté pour affirmer une identité qui se construit au contact des autres.
Exemple3 : On peut citer la phrase de Léautaud : « Pour tout dire, être original, c’est être soi. »

                    Le thème du partage :
  Depuis que le monde est monde, l’histoire de l’humanité n’a connu que des scènes de conflits, de haine, de mépris et de vulgarité.
  Parmi les aspects de la cruauté humaine convient-il de citer l’exemple de la situation des Africains à l’Occident. Ainsi, loin de prétendre l’exhaustivité, notre travail de documentation sera articulé d’abord, autour de la condition de ces derniers à l’étranger pour focaliser dans une deuxième partie sur le destin sombre et lugubre qui leur est infligée.

  D’ores et déjà, personne ne peut nier la gravité du phénomène de l’immigration clandestine (illégale) des Africains en Europe lequel phénomène peut coûter cher aux budgets des pays ciblés ; mais il n’en reste pas moins vrai que même si leur situation était légale ils ne seraient jamais « les bienvenus » chez les Européens rien que parce que ces derniers ont dû hériter la mentalité dominatrice voire esclavagiste de leurs ancêtres.
  Dans cette perspective, il est important de signaler que les immigrants sont mis à l’écart pour occuper la marge de la société. Ainsi, sont-ils condamnés à vivre dans les banlieues des grandes villes sinon dans des ghettos comme celui de Marseille là où  plusieurs familles arabes viennent s’installer.
  Aussi pouvons-nous dire que les Africains sont d’avance les premiers suspects de meurtres, de vols, d’enlèvements, d’assassinats…; prenons l’exemple des émeutes qui se sont produites en  France en novembre 2005 : incidents entre les forces de l’ordre et quelques jeunes qui sont sortis pour exprimer leur mécontentement quant à la manière dont on a interpellé un banlieusard d’origine maghrébine qui a fini par trouver la mort (il a été électrocuté) en voulant fuir les policiers.
  Par ailleurs, sur le plan professionnel, on ne saurait s’aveugler aux souffrances quotidiennes des Africains à qui on propose fréquemment des métiers pénibles et rebutants dont les Occidentaux ne veulent plus puisqu’ils n’aiment pas « se salir les mains » ; en l’occurrence, on les trouve un peu partout : des éboueurs qui nettoient les ordures, des ouvriers dans des usines, dans des chantiers ou dans des autoroutes travaillant la nuit sous la pluie et sous la neige de l’Europe.         Curieusement, ils travaillent plus pour se payer moins ; en effet, les quelques euros qu’ils touchent quotidiennement demeurent bien au-delà de leurs besoins les plus urgents.
  Encore, est-il important de dire que l’Europe présente à l’esprit d’un Africain « un paradis terrestre » mais à vrai dire cette situation est plutôt utopique et plus proche du rêve que de la réalité. Originaires de pays arabo-musulmans, les Africains sont suspects d’avance de terrorisme ; venus de l’Afrique Noire, ils sont victimes de1 la mentalité raciste des Européens. Notons à ce propos, que les noirs sont empêchés moralement d’accéder à la société des blancs ; à titre indicatif, on remarque cette ségrégation partout dans les écoles et dans les lycées où le racisme commence à se développer progressivement, dans les stades de football où les joueurs noirs sont abondamment hués par le public, chez le médecin dans la salle d’attente où s’est écrit en anglais l’affiche suivante : « White waiting room » (salle d’attente réservée aux blancs !).
  En somme, « le paradis » tant rêvé et tant attendu par les Africains commence petit à petit à prendre l’aspect d’un enfer où on enterre les ambitions et les rêves africains.
  Mais, quel avenir attendra-t-il ces derniers ? Existe-t-il quelque symptôme d’amélioration ou au contraire, continueront-ils de payer très cher le prix de leur résignation étonnante ?
  Malheureusement, rien n’annonce le moindre changement concernant la condition des Africains à l’Occident ; bien au contraire, la métamorphose ressemble plus à une utopie sinon à une illusion car le gouffre qui sépare les pays développés du tiers monde ne fait que de s’élargir ; pire, l’humanité est contrainte à remonter de nouveau à l’histoire en retrouvant « la loi de la jungle ».
  Du point de vue historique, on n’est loin d’oublier qu’après les deux guerres mondiales les portes de l’Europe s’ouvrent pour accueillir  « les bras ouverts » des vagues d’immigrants à majorité africaine pour reconstruire le continent surtout la France qui a été un champ de bataille. Actuellement, il est beaucoup plus difficile d’y accéder étant donné que le processus fixé par l’État accueillant devient de plus en plus compliqué (on demande plein de papiers pour faire un Visa).
  En outre, l’avenir des Africains paraît sombre, lugubre et désespéré dans la mesure où ils sont chassés de l’Europe qu’ils ont tant servi ; désormais, ils sont contraints à retrouver la famine, la pauvreté voire les guerres civiles qui caractérisent leurs pays. Á ce propos, Jean-Marie LE PEN, le représentant du Front National  n’a-t-il pas dit que « la France est aux Français » ? Aussi Nicolas SARKOZY, le ministre de l’intérieur et le candidat favori aux élections présidentielles avait-il annoncé dernièrement et avec fierté que les efforts de l’État ont permis à la France de « mettre à la porte » plus de vingt quatre milles immigrés dont la majorité écrasante est d’origine africaine. Non seulement ils sont déracinés de leur culture et de leur civilisation, mais ces Africains se préparent péniblement à vivre une nouvelle situation qui répercutera sans doute sur l’avenir de leurs familles.
  Il résulte de ce qui précède qu’au-delà des statistiques et des chiffres choquants, il est clair que les Africains ont toujours présenté « une proie » facile aux yeux des Occidentaux matérialistes, pécunieux et privés de leur humanité.
  Cette situation ressemble plus à un destin inévitable qui n’épargnera certainement pas les générations ultérieures en l’absence de tout espoir, de toute tentative de changement.
  Néanmoins, loin d’être trop pessimiste, le rêve africain reste légitime malgré toutes les circonstances 
Sujet : Sans un travail, l’homme peut-il vivre ?
   Il est naturel dans ce commentaire de traduire le thème du travail en tant qu’il représente un grand problème dans notre société.
Dans ce stade, notre problématique s’intéresse plutôt sur la valeur du travail chez les chômeurs.
Autrement dit, l’individu a-t-l généralement un statut social aux yeux des autres ?
   
    Le travail est une nécessité vitale dans la vie de l’homme. En  effet, il a pour objectif de générer le bonheur à l’homme d’autant plus qu’il lui permet de réaliser son existence et son emprise dans la société. Mais, si l’Etat ne réussit pas à produire des emplois aux   chômeurs, ceux-ci ne peuvent pas vivre correctement dans leur vie.
D’ailleurs, ils ressentent par les sentiments du chagrin, du malaise, et de la mélancolie. Ils deviennent ainsi dégoûtés de leur existence lamentable.
De même, les sentiments du pessimisme se lisent sur leurs visages. Le stress, la déception, et l’échec dominent sur leurs personnalités.
Lorsque, le chômeur sort de sa maison, il ressent un être qui n’a pas un rôle joué dans sa société, ni une valeur respectée, et ni un avenir avisé, lumineux, et radieux. Il est en fait entouré et assiégé par une atmosphère d’angoisse et de désespoir.
Que   la solitude est très pénible lorsqu’elle domine sur le chômeur. Ainsi, ce dernier a besoin d’un travail pour qu’il garantisse sa place dans la société.
En outre, sans un travail, l’homme  se dirige vers l’errance et le vagabondage.
Il passe la plupart de son temps dans un mouvement de va et vient. Il exprime ainsi un souffle de malheur et d’inquiétude.
Dans cette optique, l’individu décide enfin de s’abandonner volontairement  au suicide ou bien à la mort : tel est le cas de Mohamed el Bouazizi, symbole de la Révolution Tunisienne.
Pour récapituler, nous pouvons dire que le travail est un besoin nécessaire pour notre vie, car il éloigne en nous trois grands maux : le besoin, l’ennui, et le vice.

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